Zarion aime le désert... il en est l'enfant perdu, vivant de sa jeunesse bien loin de sa terre ardente, pourtant, ces deux là ont en commun l'amour de la solitude pour mieux laisser couler les larmes de leurs entrailles.
Déballant un vieux parchemin, les premières gouttes de sève tombe :
Au front de la lumière,
Je pense à notre vie éphémère,
Remplie de malheurs et de bonheurs,
De nos douleurs et de ta douceur.
Dans mon âme qui n'est obscurité,
Je n'y vois que ton visage se dessiner.
Il m'aura fallu te chercher tant d'années,
Pour enfin te trouver, je t'ai touché et aimé...
Ces baisers passionnés dont je ne peux me passer,
Voilà qu'ils se sont à jamais envolés.
Aujourd'hui, la seule chose qui reste, c'est moi.
Mais je ne suis rien sans toi.